En 2008 le cousin de Carmaux voyait le petit Nicolas finir au bout d'une pique.

Erreur docteur, il finira en zonzon en bon multi-récidiviste qu'il est.

Retour vers le futur ....

Ecroué l'homme d'honneur et honnête homme.

Nicolas l'innocent a rejoint les 83 500 autres innocents détenus dans nos excellentes geôles françaises.

J'ai regardé l'interview donné par son avocat devant la prison de la Santé.

J'ai fait comme lui. J'ai écrasé une larme.

Tu as raison le neveu.

Comme disait ma grand-mère, l'honnêteté et l'honneur, c'est comme la confiture. Moins tu en as, plus tu les étales à la une des médias.

Demande aux Chirac ce qu'ils en pensent de l'honnêteté et l'honneur du petit Nicolas. Et pourtant le Jacquot n'était pas blanc-bleu.

Pour ma part, j'ai regardé le départ du domicile pour la Santé.

C'était magnifique, grandiose, beau comme du Baudelaire.

Tout y était :
Nicolas, le bientôt écroué, serrant la main de braves policiers avenants;
Les enfants, peinant à retenir leurs larmes;
Toute la baronnie sarkosiste, en rangs serrés;
Le très poutinien Henri Guaino, vendeur de Mistral à nos amis russes, drapé dans une dignité à toute épreuve;
Carla, liftée comme jamais, tout en sourire et salut Miss France, sublime dans un ensemble anthracite d'une simplicité monacale.
La marche du couple, main dans la main, amoureux comme au premier jour, vers le carrosse qui les emmènera à destination.

Majestueux, royal mais émouvant, voilà un beau reportage de nos chaînes info. Ça mériterait une série Netflix ou prime.

Ouais ouais, la cousine, je vois bien Eric Brunet à la réalisation.

La bonne nouvelle du jour.

François Fion, que son patron Nicolas le parrain qualifiait de collaborateur, a été débouté par la CEDH.

Lui aussi, tête haute et mains sales, estimait que notre bonne et saine justice avait non seulement porté atteinte à son honnêteté et à son honneur, mais également violé les droits de l'homme du dit débouté.

Pour paraphraser le Maître, ils ne doutent de rien, c'est même à ça qu'on les reconnait.

Je ne m'inquiète pas pour lui. Après s'être vendu pour une paire de godasses et un costard, après s'être vendu pour quelques roubles à son ami Poutine, il n'aura aucun mal à trouver un fauteuil d'un conseil d'administration d'une quelconque république bananière.

Joie dans les chaumières, bonheur dans les coeurs, notre bien-aimé président a pu rentré dans son humble demeure.

Le comité d'accueil était bien plus souriant, tous les visages rayonnaient.

Même les visages des affables policiers assurant la sécurité respiraient la satisfaction et l'allégresse.

Ça sent bon la relaxe en cours d'appel !!

Après François Fion le radin, Nicolas l'écrivain lui aussi débouté.
C'est un vrai concours.