Comme d'hab', pour réagir aux conseils du bon docteur, c'est ici que ça se passe !

Ecrivez à l'ARC ... Humm ca va être dur ... Gnark Gnark Gnark
Pour envoyer des Sioux..... Gnark Gnark Gnark .... Des Sioux à l'ARC... Gnark Gnark Gnark


Bien "LesNuls"ment vôtre

Cher docteur,

Quelle vie vous avez là à devoir courir sans cesse la planète pour le bien de l'humanité! Devant une telle dévotion, je ne peux que m'incliner...
Mais tant d'abnégation m'émeut et je ne puis m'empêcher de vous venir en aide : plutôt que de claquer votre pognon à choper des coups de soleil et à tisser d'éphémères relations avec de jeunes dames qui, pour tout accortes qu'elles soient, ne voient en vous qu'un portefeuille muni d'un godemichet, vous pouvez simplement conseiller à votre patient d'adopter les vieilles solutions du monde de la randonnée!

Ainsi, une simple perceuse muni d'une mèche à bois, non contente d'alléger substantiellement sa paire de chaussure, la dotera d'une aération douce et bienfaisante!
Si cette solution ne s'avère pas suffisante, passer au stade suivant : la tongue (bien connue des sherpas pour sa polyvalence) s'avère en effet un chaussant doté d'un excellent compromis entre poids et respirabilité! Le coin du tuning : pour plus d'efficacité en montée, les compétiteurs la dotent des indispensables inserts LowTech, et les spécialistes des expéditions polaires l'utilisent avec une chaussette en laine pour plus de chaleur.
Enfin, la tongue peut même être utilisée seule et permettre alors après un fartage convenable les figures de style libre les plus folles, encore plus folles même qu'un calembour de Magik!

Bien knickerseument vôtre
NikoBucheron

Il est de bonne notoriété qu'un problème possède quasi-systématiquement deux solutions: l'une dite de confrontation, l'autre dite d'évitement.

Dans le cas présent notre cher Lamortquipue peut se confronter à son handicap. Les solutions permettant de trancher - et le terme est juste - sont malheureusement peu nombreuses, la meilleure restant tristement la technique du "çapu-ku".

Héritée du lointain Pays du Soleil Levant, la technique du "çapu-ku" est une dérivée du "sepu-ku"; vulgairement connue sous le nom d'hara-kiri qui signifie "ventre tranché"; cette méthode dispense ses bienfaits pour l'honneur d'un individu en contre-balançant ceux-ci par quelques légeres incommodations d'ordre physique (notamment l'incapacité à vivre, respirer ou bander)

Les sécretions corporelles sont considérées comme extrèmement intimes en ces pays, et les dévoiler est terriblement vulgaire. L'odeur de transpiration est bien sûr de celles-ci et doit être cachée à tout prix.
Ainsi, la technique du "çapu-ku" vit le jour.
Elle est tout simple: un vulgaire tranchoir à viande, un fer à souder, un peu de ficelle à gigot et d'huile de coude et on est paré. Pour un boucher ou un ninga, 1 coup peut suffir. La moyenne est plutôt de 3 coups dont 1 pour trancher l'os.
Craintif? demandez de l'aide à un copain qui n'a pas peut de se salir les mains pour vous... ou alors cette copine un peu moche qui a toujours voulu tâter de vos extrémités...

Les techniques d'évitement existent aussi et sont autrement plus variées. Elles exigent néanmoins une préparation sans faute et une intendance digne de la logistique des armées US.
Vous puez des pieds... Faîtes puer vos amis de la gueule... Promenez vous sur les pistes avec votre marmite contenant le déjeuner pour les 15 personnes qui vous accompagnent. Une bonne risolée d'oignons à l'ail dans leur graisse de rognons de porcs, et leur bec sera cloué... un par décence, deux par nausée.
Vous pouvez aussi vous arranger pour acheter un chien dressé à chier dans la voiture et l'offrir à votre ami conducteur. Rien de tel pour masquer vos incommodantes émanations.

Enfin... aussi diverses les solutions d'évitement peuvent être, aussi exténuantes sont-elles à mettre en place.

A votre place je me contenterait de profiter des fêtes pour acheter des pinces-nez et gratter ma plantation de coulemelles plantaire.

Duj (Tora Tora Tora)